3% de vos équipes vous empêchent d’avancer

Dans toute organisation, il y a environ 3% d’individus qui posent des problèmes. Ce nombre de 3% est arbitraire et varie d’une organisation à une autre, d’un jour à l’autre. Il vise surtout à rendre visible un mode de gestion trop courant. Ne pénalisez pas 97% de vos équipes, apprenez à gérer les 3% qui posent problème. Concentrez-vous sur les vrais problèmes !

Qui sont les 3% ?

Ce sont des personnes qui n’ont pas le comportement attendu par leur organisation. N’oublions pas qu’un·e employé·e est avant tout un être humain, avec son caractère, mais aussi son humeur et ses problèmes personnels. Si certaines personnes sont mal intentionnées et restent toujours dans le groupe des 3%, d’autres ont un système de valeurs différent et doivent apprendre le système de valeur de leur organisation.

Ainsi, un individu modèle peut passer dans ce groupe de 3 % suite à un problème personnel, tout comme un autre peut en sortir suite à des changements dans la gestion de ses activités.

Comment les gérer ?

Dans les modèles à faible autonomie des équipes, soit la majorité des organisations, des procédures sont mises en place pour « protéger » l’organisation. Par exemple l’opérateur doit rendre ses gants usés pour en avoir de nouveaux, ou alors la technicienne doit demander une clé et inscrire sur un registre la liste des fournitures demandées.

Ces façons de faire sont perdantes pour l’organisation : bien qu’elles préservent des vols de gants ou de fournitures, elles pénalisent 97% de vos équipes. En plus du temps perdu à obtenir leurs outils de travail, elles ressentent un manque de confiance de votre part. Or, le bien-être au travail est l’une des clés de la performance et est très difficile à construire.

Comme le groupe des 3% est variable, il vous appartient, en tant que gestionnaire de premier niveau, de bien connaître et gérer votre équipe. C’est à vous de prendre une action avec la personne concernée pour lui expliquer le comportement attendu. Il faut un certain courage pour « punir » les mauvais comportements, mais cette aptitude fait partie de celles attendues d’un·e bon·ne gestionnaire.